Le Grand dictionnaire associatif français annoté (GDAFA) est le résultat de 15 ans de travail. Il nous a semblé que pour l’étude des normes associatives du français une différence de 10 ans entre les expériences des années 2008-2009 et 2019-2020 qui ont abouti à la création des dictionnaires FAS-1 et FAS-2 n’est pas très importante. Les chercheur∙e∙s qui voudraient étudier ces fines différences diachroniques peuvent consulter ces dictionnaires. Ceux et celles qui ont besoin d’un tableau plus global seront comblés par le GDAFA.

D’une part ce dictionnaire est «grand»: il est fait de la réunion des réponses données à tous les stimuli utilisés pour les dictionnaires FAS-1 et FAS-2, 1410 en tout. Selon que ce mot était ou non présent dans les deux expériences, il a donné lieu à 500 ou 1000 réactions.

D’autre part le GDAFA est «annoté». En effet, dans tout champ associatif on rencontre des réactions qu’on ne peut pas expliquer par des raisons linguistiques simples, par des liens sémantiques, paradigmatiques ou syntagmatiques entre le stimulus et la réaction. Il s’agit des jeux de mots, idiomes, et surtout des allusions culturelles. Ces réactions déroutent souvent l’utilisateur, qui les écarte de son analyse. Pour éviter cela nous avons complété ces réactions d’un court commentaire. Ce dernier n’a pas pour but de remplacer un article d’encyclopédie, il n’est là que pour attirer l’attention de l’utilisateur du dictionnaire et lui indiquer où trouver l’information nécessaire.

En ce qui concerne le dictionnaire inverse, de même que pour DAF-1 et DAF-2 il est formé des réponses retraitées et lemmatisées de manière à regrouper au maximum les stimuli autour d’une même réaction.

Voir la liste des stimuli ICI